Aujourd’hui, nous avons décidé de vous faire découvrir plus en détails un parc classé à la cinquième place des parcs en France (ou 6ème si l’on compte deux parcs pour Disney à Paris) qui accueille pas moins de 500 000 visiteurs chaque année depuis 3 ans. Il s’agit du Pal, un parc d’attraction et animalier situé dans l’Allier, au cœur de la France. Pour cela, il fallait bien une visite et c’est ce que l’on a fait.
Voici donc nos impressions après une journée consacrée à 100 % aux attractions (la partie spectacles animaliers, zoo et les récentes Lodges ne sont pas couvertes dans cet article)
Dès l’arrivée, vers 10 h, une chose est sûre, en plein mois d’Aout, on ne sera pas tout seuls dans les allées : le premier parking est déjà rempli et l’on nous dirige vers le second. Premier bon point, le parking, vert, champêtre avec quelques arbres, est gratuit et vaste. Après quelques minutes de marche, arrivée aux caisses, là aussi, les visiteurs sont présents, il faut faire la queue sauf si comme nous vous avez pris soin d’acheter les places avant ou si vous passez de l’autre coté, aux caisses Carte bleu.
Bonne nouvelle, comme les caisses sont séparées des portillons d’entrée, pas de queue pour ceux qui ont leurs billets, l’entrée est directe. C’est l’occasion d’une petite vérification pour les petits : s’ils mesurent un peu plus d’un mètre, un bracelet leur est mis pour la journée, ils n’auront pas besoin de se faire mesurer à chaque attraction, les parents apprécieront !
Si besoin une consigne est prévue derrière les caisses. A savoir, le parc est étendu et revenir à l’entrée n’est pas forcément une bonne idée, le mieux est de garder ses affaires avec soi si possible ou revenir avec le petit train. Prévoyez des baskets, et n’hésitez pas à prendre les diverses lignes de « petit train » pour économiser les jambes des petits.
Pour démarrer, le Twist nous tend les bras, mais trop de queue. On pousse donc jusqu’aux bouées flottantes (en vrai « La descente du Colorado« ). Une attraction classique et tranquille à faire en famille. On trouve de ces bouées dans de nombreux parcs, vous ne serez pas surpris. Prévoir quelques petites éclaboussures mais rien de grave …
Toujours pour échapper aux longues queues déjà formées, c’est un manège là encore classique mais sympa qui nous accueille : Les caravelles. Les wagonnets dans lesquels on prend place à deux vont dans un sens puis dans l’autre. Pensez à mettre les plus légers à l’intérieur cela évitera de se faire écraser !
Les têtes n’ont pas assez tourné alors en route vers « les tasses magiques » ! Là encore, cette attraction familiale consistant à tourner assis dans des tasses n’a pas l’air bien méchante mais il y a une astuce … Il ne faut pas choisir n’importe quelle tasse ! Selon votre degré de résistance au mal de mer (ou durée depuis le dernier repas …) vous choisirez celles qui sont placées elles-même sur un plateau tournant (le rose sur la photo ci-dessous). Vous l’avez compris : rotation du manège + rotation du plateau + la rotation que vous ne manquerez pas d’imprimer à votre tasse et vous avez un cocktail qui fait (vraiment) tourner la tête.
Mais il suffit, il est temps de passer à ce haut lieu qui bruisse de « C’est à bâbord … C’est à tribord » entrecoupés de quelques hurlements. J’ai nommé « Le bateau pirate« . Là encore, on en trouve dans plusieurs parcs et là encore les plus endurants viseront les places situées aux extrémités. Et c’est parti pour un mouvement de balancier qui va faire sauter le corps et le cœur.
Selon les tours, ambiance défi entre les deux extrémités du bateau à coup de chansons et de bras levés, ou pas. Jusque là , pas trop d’attente pour un jour qui va s’avérer un des records de la saison avec près de 10 000 visiteurs.
Tout prêt de là, sur la même placette, le « cinéma dynamik 3D » nous fait patienter une vingtaine de minutes. Alors on ne va pas y aller par quatre chemins, c’est la déception. On est désormais tous habitués à la 3D donc il reste les mouvements de siège, sympas, mais qui appellent une vraie symbiose entre les images et les mouvements. Sauf que là, le film (une histoire de pizzaiolo du futur) n’est étrangement pas réalisé à la première personne. Cela rend le tout insipide. Un seul conseil, gagnez du temps tant que ce sera ce film et allez faire autre chose, il y a bien mieux dans le parc et on y vient !
Il faut bien attaquer les montagnes russes, on est quand même venu pour ça ! Elles sont dans une même zone et si l’on peut glisser un conseil, il faut aller crescendo pour en profiter vraiment. Ainsi, on commencera par l’Atzeca, un grand huit dans une ambiance astèque somme toute classique mais qui commence à accuser son âge alors attention aux dos fragiles, ça secoue et ce n’est pas vraiment confortable. Enchainez avec le tigre de Sibérie, tout aussi rapide et sympa sans être des monstres à vous glacer le sang.
Une petite pause grand huit s’impose et on passe par le disque solaire. Construit il y quelques années, il s’agit d’un immense disque que lequel prennent place une quarantaine de personnes. Bien appuyé sur l’avant et coincé dans le dos, la plate -forme va à la fois tourner sur elle-même et naviguer d’un coté à l’autre sur une rampe inclinée tout en passant sur une bosse centrale. Les sensations sont au rendez-vous mais le confort des sièges et l’absence totale de choc en font une attraction plus impressionnante de l’extérieur que vécue à l’intérieur. Si vous avez de l’appréhension, passez outre, cela se fait très bien !
Et on a gardé consciencieusement le meilleur coté grand huit pour la fin : le Twist.
Bon ok, on a été obligé à cause de la longue file d’attente et vous savez quoi, cet après-midi, elle a diminué au point qu’il est temps de tenter cette attraction installée en 2011. C’est un enchaînement de virages serrés et de descentes vertigineuses mais avec un petit truc en plus … La nacelle dans laquelle on prend place (confortablement) tourne sur elle même, ou comment se faire une belle dégringolade sur un grand huit déchainé. Les plus courageux ouvriront les yeux et choisiront le premier wagon, mais en s’asseyant à l’arrière, ainsi après la première rotation, vous êtes face au vide pour la première descente et cela … vaut le coup ! Superbe, c’est pour nous l’attraction du parc, à ne pas manquer mais à faire après les autres, histoire qu’elles ne vous paraissent pas trop fades en comparaison. A noter : une entrée pour ceux qui passent seuls permettra de réduire l’attente. D’ailleurs, on se demande pourquoi on y retourne et si la queue était bien moindre l’après midi comparée au matin, c’est peut-être que tout le monde n’en redemande pas ?
On a voulu poursuivre avec la rivière canadienne, mais là trop de queue, pas grave c’est un classique, toujours sympa en été : une approche sur une rivière , lentement, une montée vers les cieux et … La chute de la buche dans laquelle vous prenez place au milieu de gerbes d’eau. A réserver pour les jours ou il fait beau … Ou pour la fin d’après midi avant d’aller se changer en repartant à la voiture.
Il est important de noter que si l’on a plutôt axé ici la visite sur les sensations, il faut savoir que les petits profiteront des animaux et spectacles, mais aussi de manèges spécifiquement adaptés ainsi que des tours en petit train. Un mono rail aérien permet de découvrir le parc d’en haut. C’est à prendre une fois pour voir et encore … Car si le début est sympa les dernières minutes sont un peu longues et pas question de descendre en route !
Les enfants mais aussi les adultes apprécieront les toboggans à descendre avec des bateaux pneumatiques, mais l’attente est un peu longue pour la durée de descente. Autre attraction arrivée ces toutes dernières années, le fameux King Kong, un clin d’œil revival à la première attraction du parc il y a 40 ans. Alors soyons clair, s’il est tout neuf, l’attraction a vieilli et ne plaira qu’aux plus jeunes, ravis et terrorisés en même temps lorsque le wagon de train attrapé par King Kong va s’élever dans les airs pour aller voir la gueule du gorille géant de plus près. Si vous n’avez pas le temps d’y passer, pas grave !
Pause vidéo : les principales attractions du Pal en vidéo
On retient au final une excellente impression d’ensemble : le parc est propre, le personnel souriant et l’ensemble largement ombragé, avec des zones de fraicheur même l’été. Quelques pulvérisateurs d’eau sont prévus pour les emplacements ensoleillés (après la queue du bateau pirate en particulier). Les aires de pique nique sont nombreuses, on peut donc amener son casse-croute dans le sac a dos qui devra par contre être déposé dans les attractions les plus rapides mais des casiers sont prévus tandis que des restaurants discrètement placés sont disponibles. Un seul regret, les toilettes en nombre un peu limité ce qui occasionne des queues supplémentaires surtout pour mesdames.
On notera que les fins de journée, pour ceux dont les enfants ne sont pas trop jeunes, ne sont pas à négliger. En effet, le parc qui normalement fermait à 19h a en fait fermé les attractions principales à 19:30, cela a été l’occasion de faire des tours de twist à s’en démonter la tête ! On apprécie que la direction face à une journée chargée est étendue les horaires ainsi, permettant à ceux qui avaient été victime de queues trop longues de repartir sur une bonne impression et de profiter d’un maximum d’attractions.Un conseil au passage, préférez un jour annoncé nuageux (mais sans pluie), vous aurez largement le temps de faire plusieurs fois vos attractions préférées !
Voilà donc pour une très belle journée au Pal : une grosse journée en fréquentation mais aussi en détente, qui pourrait sans aucun doute et même devrait se muer en deux jours afin de profiter des animaux et des spectacles proposés. C’est pourquoi l’offre de Lodges arrivée cette année, au cœur d’une savane transposée en Allier, parait une offre très pertinente. Le parc qui réinvestit chaque année 25 à 30 % de ses bénéfices a bien grandi et vaut désormais deux jours de visite.
En espérant que cette visite commentée vous aura plu ! Vous pouvez retrouver notre guide pratique du parc Le Pal ici